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EklaBugs est un projet d'animation inter-blog fait pour les blogueurs, par des blogueurs. Né de l'idée de trois folles furieuses, le projet a vu le jour en Mai 2015, et vit depuis de beaux jours.

Le principe du projet est de rédiger à sa façon un article sur un thème soumis au vote du public au début de chaque mois, pendant une semaine. À chaque fin de mois, nous avons le plaisir de découvrir les diverses participations sur le thème favori du public.

Ce mois-ci a lieu la 57ème édition du projet. Voici donc ma participation pour le thème Peur de ce mois de Avril 2020.

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Nous revoilà pour une session EklaBugs. Avec un sujet 100% d’actualité en ce moment, mais qui ne m’inspire, mais alors, pas du tout. Sans mentir, je ne me souviens même plus pour quoi j’ai voté, lors de la phase de votes. Mais bon, quitte à participer, autant se creuser les méninges.

On va commencer tout doucement avec la notion phare de quand tu ne sais pas quoi faire, tu fais déjà ça, ça sera un bon point de départ : la peur, d’après le dictionnaire, késako ? Et on ne rigole des diverses sources, non mais !

Si on se fie au Larousse (ah le dictionnaire, mon vieil ami), la peur, du latin pavor, -oris, est un nom commun féminin ayant de nombreuses significations selon le contexte.

1. Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur.
2. Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation : La peur du ridicule.
3. Crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise (surtout dans avoir peur) : Les médecins ont peur qu'il s'agisse d'une pneumonie.
4. Crainte du jugement, des réactions de quelqu'un, qui fait qu'on adapte son comportement, qu'on obéit à certaines consignes : Elle a plus peur de son grand frère que de son père.

J’ai choisi de laisser les exemples délibérément, car notre situation actuelle, dans le monde tel qu’il tourne depuis quelques mois, nous nous retrouvons dans le contexte d’un mélange de deux de ces définitions : 1 et 3. Et je reviendrai un peu plus loin sur la définition 4, car même si elle est présente dans cette situation exceptionnelle due à ce conarovirus, elle me demande de la mettre à part malgré tout.

Aujourd’hui, nous avons (majoritairement) peur. Pour diverses raisons. Cette sale bestiole de virus, étant jusqu’alors inconnue de nos services de santé, a décidé de venir faire chier son monde. Et même si les théories du complot s’en donnent à cœur-joie (POKE la dernière connerie que j’ai lu en ce matin du 17 avril, que c’était un dérivé du VIH, le virus du SIDA), il faut pourtant prendre du recul sur ce qu’on peut lire dans la presse et voir à la télé. À force d’entendre et de voir du Covid-19 partout, on ne sait plus où donner de la tête. Même les médecins se tirent dans les pattes à son sujet, c’est dire à quel point cet emmerdeur est un casse-couille professionnel !

Personnellement, je n’ai pas vraiment peur de ce virus. Pas parce que 20% des contaminés ont besoins de soins, mais parce que je sais que si je dois l’avoir, et bah advienne que pourra. Qui me dit que je ne l’ai pas déjà eu sans le savoir, et que j’ai fait parti de ces 80% des contaminés qui ont eu des symptômes bénins, voire carrément zéro symptôme ?

Et je vous entends au loin, vous les emmerdeurs grandes gueules, à dire que je devrai plutôt mourir car j’ai peut-être eu cette petite merde à cause de ma mère infirmière. Et ma réponse est sans appel : tu peux causer, j’m’en fous de ton avis. Vu comment les soignants font super gaffe à eux à l’hôpital, je pense que j’ai moins de chance de l’attraper via ma mère, que via un connard qui sait qu’il l’a, mais ne le signale pas à sa hiérarchie, et continue oklm de taffer dans l’EHPAD, ou alors une idiote qui va faire ses courses over protégée avec sa panoplie (qui ne sert strictement à rien) et qui trifouille tous les légumes comme si de rien n’était. Je vais m’arrêter là sur l’instant rage, j’en fais déjà assez avec mes amis et ma famille dans ma vie réelle.

Si je n’ai pas peur de ce virus, je peux comprendre que des gens en ont peur. Si tant est que la raison soit valable. Pas le simple chouinement « oui mais tu sais il tue j’ai pas envie de mourir alors que je fais pas partie de la majorité dite à risques ». Bah toi, j’ai juste envie de te flinguer la tronche, car avec ce genre de comportement, tu risques plus de le propager que de nous en protéger. Et à mon avis, le personnel soignant aussi. Car, se protéger c’est bien, mais bien se protéger, c’est mieux. Alors, ne faites pas vos stupides, et renseignez-vous sur l’utilisation de tel ou tel équipement.

Je disais aussi que la définition 4 était présente. Pourtant, au regard des chiffres, on ne dirait pas que la peur de la répression soit d’une grande efficacité, quand on voit les gens se pavaner dehors dans la rue. Parce que le Français est un petit con sur pattes, qui va chercher la moindre faille pour se croire supérieur aux autres et tout permis. À toi, le petit con de service. Oui, c’est à toi que je m’adresse. Va bien te faire voir chez les Grecs (oui j’ai décidé d’être un peu plus polie qu’à l’accoutumé). Parce qu’un jour, tu vas tomber de ton piédestal. Et je t’assure que ta chute te fera mal.

J’étais sensée être en mal d’inspiration sur ce sujet, et voilà que j’arrive à pondre cet article d’environ 1 000 mots en même pas 2 heures de temps. Vive moi.

Prenez soin de vous, ça vous aidera à prendre soin des autres. Respectez les consignes données par le Gouvernement, elles ne servent pas à rien.

À défaut de vous faire de vrais bisous, j’vous claque une bise virtuelle.

LA BISE !

Pas d'panique à bord. Le fun et la vitesse d'abord !

Eyael_ :
Projet Eklabugs : L'arme absolue

Nyeh :
EklaBugs#57 - Peur panique à bord

Gaellah :
Le pont